En 2019, les transferts personnels extra-UE étaient principalement dirigés vers l’Asie et l’Afrique du Nord. En effet, chacune de ces deux régions s’accapare 20% du total des flux sortants extra-UE, suivis par les pays européens hors-UE (19%), l’Amérique du Sud (16%) et l’Afrique centrale et australe (12%).
Selon l’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, en 2019, les sommes d’argent envoyées par les résidents de l’Union européenne (UE) vers les pays hors-UE, appelées transferts personnels, se sont élevées à 33,2 milliards d’euros. Et ce, contre 30,8 milliards en 2018.
En effet, les flux entrants dans l’UE ont quant à eux atteints 13,0 milliards d’euros en 2019. Et ce, contre 12,4 milliards d’euros en 2018. Ainsi, il en a résulté un solde négatif (-20,2 milliards d’euros) pour l’UE avec le reste du monde.
Notons que la majorité des transferts personnels se compose de fonds envoyés par les migrants dans leurs pays d’origine.
Les flux sortants de transferts personnels en 2019 ont été les plus élevés depuis la France (11,9 mrds d’euros). La France était suivie de l’Espagne (8,5 mrds d’euros), de l’Italie (6,7 mrds d’euros), de l’Allemagne (5,4 mrds d’euros) et de la Belgique (1,4 mrds d’euros).