L’organisation « I Watch » a dénoncé le discrédit jeté par certains députés sur le rapport de la Cour des Comptes. Ce rapport porte sur le contrôle de la campagne électorale pour la présidentielle anticipée et les législatives (2019).
Dans une déclaration, l’organisation appelle les groupes parlementaires impliqués dans les violations citées dans le rapport à assumer leurs responsabilités juridiques et politiques. L’organisation fait observer que le parlement n’est pas un espace pour le règlement des comptes. Le droit de défense est assuré par le service judiciaire et non le parlement. Le parlement est un espace réservé à la discussion de questions et de lois qui concernent, en premier lieu, le citoyen. Affirme I Watch.
D’ailleurs, l’organisation appelle la Cour des Compte à éclairer l’opinion publique sur le nombre et le sort des dossiers évoqués dans son rapport. La Banque Centrale est appelée à jouer un rôle plus important en matière de contrôle de l’origine des fonds suspects et de signalement des éventuelles violations. Cette question compromet non seulement la crédibilité des élections. Mais aussi la sécurité nationale et le processus démocratique. A mis en garde l’organisation.
Certaines lacunes contenues dans le rapport de la Cour des Comptes
Sur un autre plan, l’organisation a soulevé, dans sa déclaration, certaines lacunes contenues dans le rapport de la Cour des Comptes. Ces lacunes concernent, notamment, la méthodologie adoptée pour le contrôle des réseaux sociaux. Ainsi l’organisation suggère une coordination directe entre la juridiction et Facebook et Google.
« I Watch » a souligné la difficulté à révéler l’identité des personnes qui détiennent ou soutiennent les pages diffusant des contenus politiques. D’ailleurs, ces contenus influent indubitablement sur les électeurs. Et ce en l’absence d’une loi régissant la publicité politique et les réseaux sociaux.
L’organisation affirme qu’elle appellera à la révision de la loi sur les partis politiques. L’objectif étant de mettre fin à l’impunité. D’après l’organisation, cette révision garantira plus de transparence à la vie politique. La Cour des Comptes a publié, la semaine dernière, son rapport sur le contrôle de la campagne électorale de 2019. Le rapport pointe plusieurs violations et crimes électoraux.
Avec TAP