« L’Homme qui a vendu sa peau », de la tunisienne Kaouther Ben Hania, débarque cet hiver dans les salles en France. La sortie officielle est prévue pour le 16 décembre prochain. C’est une co-production entre la France, la Belgique, la Tunisie, l’Allemagne et la Suède. L’Homme qui a vendu sa peau se présente comme «un conte contemporain». Confiait la réalisatrice.
« Une histoire ambitieuse et complexe qui fait usage de beaucoup d’humour noir pour traiter la question du choc des civilisations, l’ambiguïté de l’époque actuelle et la détresse des déplacés de la guerre en Syrie…». Telle est l’histoire de « L’homme qui a vendu sa peau ». En effet, Sam Ali, jeune syrien sensible et impulsif, fuit son pays pour le Liban afin d’échapper à la guerre. Mais pour se rendre en Europe et vivre avec l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer le dos par l’artiste contemporain le plus sulfureux au monde.
En transformant son corps en une prestigieuse œuvre d’art, Sam finira toutefois par découvrir que sa décision s’est faite au prix de sa liberté. Cette fiction a été projetée en avant-première arabe à l’ouverture du festival El Gouna (GFF). D’ailleurs, sa première mondiale avait eu lieu en Italie lors de la 77ème édition de la Mostra de Venise. Où elle a décroché deux prix dont un dans la section «Orizzonti».
En effet, « The Man who sold his skin » (L’Homme qui a vendu sa peau) de Kaouther Ben Hania a remporté, en octobre dernier, «El Gouna Star», un prix doté de 20.000 dollars. El Gouna Film Festival (GFF) lui a décerné le prix du meilleur long-métrage de fiction arabe.
Avec TAP