La porte-parole de la coordination nationale des diplômés au chômage de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), Hajer Azouni, a souligné la détermination de ces derniers à revendiquer leur droit au travail.
Elle a précisé que la coordination a recensé 151 diplômés de l’IPSI au chômage sur toute la République. Jointe par l’agence TAP, Azouni a ajouté que les demandes déposées à la coordination ont été soumises aux trois présidences. Et ce afin que ces diplômés obtiennent gain de cause quant à leur droit légitime au recrutement.
Parmi les revendications figurent, aussi, la régularisation de la situation professionnelle de certains journalistes, la lutte contre l’emploi précaire et l’application des dispositions de l’accord sur les salaires (à partir de 1400 dinars) et la couverture sociale.
« La coordination avait présenté des propositions et des solutions pour le recrutement des diplômés de l’IPSI en recherche d’emploi dans les établissements publics (agence TAP, radio et télévision nationales) », a-t-elle indiqué, rappelant l’accord des municipalités concernant le recrutement des chercheurs d’emploi en tant qu’attachés de presse sur tout le territoire, outre leur recrutement dans les gouvernorats et les délégations régionales relevant des ministères.
Azouni a, dans ce contexte, indiqué que plusieurs rassemblements de protestation ont été organisés depuis le début de l’été dernier. Des mouvements appuyés par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH).
Lancée depuis juin 2020, la coordination est créée à l’initiative d’un groupe de journalistes diplômés de l’IPSI qui sont au chômage depuis plus de 15 ans.
Avec TAP