A Kasserine, les protestations se mobilisent dans plusieurs localités. Aujourd’hui, plusieurs citoyens ainsi que les composantes de la société civile appellent au développement et à l’emploi dans la région.
A Kasserine, en ce lundi, ils étaient quelques dizaines de demandeurs d’emplois. De même que des composantes de la société civile à se réunir aujourd’hui pour protester dans plusieurs villes.
Car, rappelons que les habitants ont fait une marche pacifique pour revendiquer le droit au travail.
Par ailleurs, dans la journée d’hier, des habitants se trouvant à proximité du champ pétrolier de Doulab situé entre les délégations de Sbeitla et Laâyoune ont entamé un sit-in ouvert. L’objectif est de répondre aux revendications. A savoir le développement de la région.
Or l’élément important à prendre en considération est celui du développement régional ainsi que le niveau de vie de l’économie tunisienne. Il est vrai que l’analyse économique durant les dix dernières années a montré ses limites.
Il ne faut pas oublier que Kasserine est une ville qui compte 80 000 habitants, avec un taux de chômage de 26,2 %. Avec 10% de plus que le taux de chômage de l’ensemble du pays. Cette région aura-t-elle droit au développement?
Rappelons que le taux de chômage selon l’INS, se replie à 16.2% au troisième trimestre 2020. Le nombre de chômeurs estimé pour le troisième trimestre 2020 s’établit à 676.6 mille du total de la population active. Contre 746.4 mille chômeurs pour le deuxième trimestre 2020. Le taux de chômage régresse au troisième trimestre pour atteindre 16.2%, contre 18% au trimestre précédent.
Enfin, que ce soit Kasserine, ou n’importe quelle ville de l’intérieur, elles continuent d’être des laissées-pour-compte. Une situation qui alimente l’indignation des habitants, en particulier des jeunes, revendiquant leur droit à l’emploi, dans un contexte marqué d’incertitudes