La couverture sanitaire à tous les tunisiens, requiert la mise à disposition de financements allant de 15 à 20 MD. Affirme le ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi.
En effet, la couverture sanitaire à tous pourrait avoir lieu sur une période s’étalant sur plusieurs années. Affirme le ministre en évoquant les résultats d’une étude menée par son département. D’ailleurs, le ministre précise que cet objectif serait à portée dans les sept ans à venir. Il intervenait lors d’une séance d’audition tenue par la commission de la santé et des affaires sociales à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Trabelsi.
Par ailleurs, les sources de financement de la couverture sanitaire devraient être diversifiées. Lance-t-il. D’ailleurs, le ministre propose d’opérer un ajustement sur les dépenses des subventions. Et ce en allouant une partie de ces ressources pour financer la couverture sanitaire.
Par ailleurs, Trabelsi a évoqué la crise de la dette des fonds sociaux. Pour lui, l’incapacité de certains établissements à verser leurs cotisations aux fonds sociaux, a eu un impact négatif sur les équilibres financiers des caisses sociales.
Par ailleurs, Trabelsi a réitéré la disposition du ministère des Affaires sociales de créer l’Université de Tunis. L’objectif étant d’instaurer l’apprentissage à vie. Le projet verra le jour dans le cadre d’un projet de coopération avec l’Allemagne. Il a souligné à cet égard, que l’approche adoptée à cet effet par le ministère, part du principe que le secteur de l’enseignement pour adultes représente une voie pour l’insertion professionnelle. Il a fait remarquer que les centres d’enseignement pour adultes attirent 22 mille apprenants dans 969 centres, dont 15 centres multidisciplinaires qui offrent une formation et un encadrement aux apprenants des métiers et professions.
Le ministère des Affaires sociales avait soumis à la Présidence du gouvernement un projet de décret gouvernemental relatif à la création de l’Agence nationale pour l’insertion professionnelle. Fait-il savoir
En conclusion, il a encore évoqué les problèmes auxquels les institutions économiques ont été confrontées. Et ce en relation avec la conjoncture exceptionnelle provoquée par le Coronavirus. L’intervenant note qu’environ 235 institutions ont rencontré des difficultés au cours des neuf premiers mois de l’année 2020. Et ce contre seulement 136 institutions durant la même période l’année dernière.
Avec TAP