Le Syndicat tunisien des agriculteurs (SYNAGRI) a appelé les autorités de tutelle et les acteurs de la filière des agrumes à accélérer l’adoption des décisions visant le sauvetage du secteur. Notamment, en termes de commercialisation interne et d’exportation.
Le SYNAGRI a rappelé que les prévisions tablent sur une croissance de 20% de la récolte. Il exprime sa crainte quant à un scénario identique au sort du secteur dattier, en dépit d’une récolte moyenne. D’ailleurs, la récolte de 2020 atteint 325 mille tonnes contre 267 mille tonnes, en 2019.
En effet, l’absence de mesures précoces pour identifier une solution à la question de l’exportation et de l’impulsion de la consommation locale engendreront des difficultés. Elles impacteront la situation financière des producteurs et la pérennité du secteur. C’est ce qu’ajoute le SYNAGRI, dans un communiqué publié jeudi.
Par ailleurs, le SYNAGRI a rappelé qu’il a proposé, auparavant, de faciliter la commercialisation de divers produits agricoles auprès des producteurs. Cette procédure doit se faire à travers des autorisations de déplacement. L’objectif étant de vendre les produits directement au consommateur. Dans ce contexte, il propose une coordination avec les municipalités. Et ce afin d’assurer une organisation et un contrôle sanitaire efficients.
D’ailleurs, le syndicat a mis l’accent sur les opportunités de valorisation des fruits. A travers la consolidation de leur transformation traditionnelle ou industrielle. Et ce, afin d’ouvrir les perspectives en termes de la consommation locale et d’exportation.
En effet, le SYNAGRI indique qu’il parie sur les jeunes compétences dans la commercialisation. Pour identifier de nouveaux marchés via les nouvelles technologies. Outre la création d’un marché virtuel du producteur au consommateur.
Avec TAP