La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fait part de sa « profonde préoccupation » face au non respect du gouvernement tunisien du jugement en référé, prononcé, le 9 novembre en cours, par le tribunal administratif, en faveur du syndicat des journalistes sur la publication au JORT de la convention-cadre des journalistes.
Cette situation, pourrait compromettre la confiance entre l’Exécutif et les journalistes et leur structure syndicale. Lit-on dans une lettre publiée par l’organisation internationale. D’ailleurs, la FIJ considère qu’il s’agit d’un pas surprenant et décevant pour les journalistes. L’organisation internationale estime qu’un acte pareil donne une image très négative sur la transition démocratique en Tunisie.
A cet effet, la Fédération des journalistes a invité le chef de l’Exécutif à user de ses prérogatives juridiques. Et ce en vue de résoudre ce problème. Elle le met en garde , ainsi, contre « toute tentative de saper les acquis engrangés dans les domaines de la liberté d’expression et de transition « .
En effet, la convention-cadre des journalistes est une première dans le monde arabe. Ce qui a contribué au choix de la Tunisie pour abriter les travaux du 30ème congrès de la FIJ, pour la première fois dans la région MENA. Précise la même source.
Avec TAP