La compagnie italienne d’hydrocarbures « ENI » est prête à créer de nouveaux projets d’énergies renouvelables et d’énergie verte en Tunisie. L’objectif étant de contribuer à la réalisation de la sécurité énergétique du pays. Et ce dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. A indiqué, vendredi, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Lorenzo Fanara.
Le diplomate a rappelé que le groupe italien a été le premier à s’implanter et à investir en Tunisie. Et ce «compte tenu du climat d’affaire favorable qui a ouvert la porte à d’autres partenariats ». En effet, le diplomate assistait, à un entretien entre le chef du gouvernement Hichem Mechichi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, et une délégation de hauts responsables d’ENI.
Le chef du gouvernement a mis l’accent, à cette occasion, sur la solidité des relations de coopération tuniso-italiennes basées sur le partenariat. Il a fait état de la prédisposition de la Tunisie à renforcer davantage cette coopération entre les deux pays. Notamment dans le domaine énergétique, à travers ENI et d’autres entreprises italiennes.
En effet, la présence en Tunisie d’ENI remonte à l’année 1960. Et ce suite à la signature d’une convention entre le Gouvernement Tunisien et Agip SpA. Eni est l’acronyme d’Ente Nazionale Idrocarburi. Son activité porte historiquement sur l’exploration, la production et la distribution du pétrole et du gaz naturel.
En effet, en 1961, la Société Italo-Tunisienne d’Exploitation Pétrolière (SITEP) a été constituée avec l’Etat Tunisien, à participation paritaire (50% – 50%). En septembre de la même année, SITEP a obtenu l’autorisation d’entreprendre les premières activités d’exploration. La découverte d’un des plus grands gisements dans l’histoire de la Tunisie en 1964 concrétisa le modèle de réussite du partenariat tuniso-italien.
Des contrats de concessions en accord avec la loi des hydrocarbures réglemente l’exploitation du pétrole en Tunisie. Il est à rappeler que les compagnies pétrolières font face à plusieurs problèmes sociaux.
Avec TAP