Tandis que les magistrats tunisiens annonçaient une grève la semaine dernière de cinq jours (à partir du lundi 16 novembre). C’est au tour de l’Association d’amitié des greffiers tunisiens et agents de justice de se déclarer eux aussi en grève ouverte à partir de demain.
En effet, cette annonce de la grève des greffiers intervient à l’issue de l’absence d’un dialogue avec le gouvernement. Ainsi s’exprime Abderraouf Bouchoucha, président de l’association des greffiers tunisiens; et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Ainsi, il annonce, à partir de demain, l’entrée dans une série de mouvements de protestation. Avec l’observation d’un sit-in ouvert au siège du ministère de la Justice.
De ce fait, le président de l’association appelle la présidence du gouvernement à ouvrir un dialogue urgent avec les structures professionnelles du secteur des greffiers. Tout comme il a mis l’accent sur la situation des greffiers qui ont été exclus de tout projet concernant l’administration de la justice. Y compris même du Fonds de la justice, de l’hôpital pour les magistrats, etc. Autrement dit, de toutes les mesures en faveur des magistrats.
Par conséquent, le président de l’association appelle à la mise en place de la loi fondamentale pour la conduite des écrits judiciaires. Mais plus encore à l’urgence à la digitalisation du travail administratif. Ce qui veut dire l’urgence de mettre en place des réformes structurelles et juridiques. Reste à savoir si leurs attentes seront entendues. Wait and see…
Enfin, rappelons que le greffier a pour rôle retranscrire des décisions de justice et de veiller à la régularité des procédures. De ce fait, le greffier se définit comme un secrétaire spécialisé dans le domaine judiciaire.