Les journalistes entament à partir de ce lundi, une série de mouvements de protestation. Avec le port du brassard rouge, jusqu’à jeudi.
En effet, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Yassine Jlassi, s’exprime dans une déclaration à la TAP. Il indique que « les premiers indicateurs sur la participation à ces mouvements de protestation montrent une large réactivité de la part des journalistes. De même qu’une disposition à se battre pour la satisfaction de leurs revendications ».
Ainsi, M. Jlassi appelle tous les journalistes à tout mettre en œuvre. Et ce, pour faire réussir ces mouvements. Mais également à rester solidaire et à se mobiliser pour défendre leurs revendications.
Par ailleurs, il rappelle que le jeudi 26 novembre sera une journée de colère. Puisqu’elle sera observée par les professionnels du secteur. Avec des rassemblements de protestation; et ce, à la Place du gouvernement, à la Kasbah. Ainsi que dans toutes les régions à partir de 11 heures. Puis, un meeting se déroulera au siège du syndicat.
Sachant que ces actions font suite à une décision du bureau exécutif du SNJT prise à l’issue de sa réunion, jeudi dernier.
De plus, il décidait également de mener une grève générale dans le secteur du journalisme et de l’information le 10 décembre. Date qui coïncide avec la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Face à la « poursuite de la politique d’atermoiement »
Car, selon le bureau exécutif, ces mouvements interviennent en réaction à « la poursuite de la politique d’atermoiement adoptée par le gouvernement. En particulier dans des dossiers relatifs aux droits professionnels et matériels des journalistes ».
D’ailleurs, parmi les revendications du SNJT figurent de: publier au JORT l’accord-cadre et l’accord sectoriel; entamer le processus de réforme dans les institutions des médias publics; payer les journalistes travaillant pour les établissements médiatiques confisqués; et garantir la pérennité de ceux-ci.
Le SNJT réclame, également, la régularisation des situations fragiles dans les établissements des médias publics. De même que le recrutement des diplômés de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) longtemps au chômage. Et ce, conformément à la loi n°2020-38 portant dispositions dérogatoires pour le recrutement dans le secteur public, l’activation des mesures d’appui aux établissements médiatiques et aux journalistes sinistrés en raison de la pandémie de Coronavirus et la création d’une agence de publicité publique.
Avec TAP