La grève générale tenue aujourd’hui 25 novembre dans le gouvernorat de Béja a provoqué une paralysie quasi totale de l’activité économique. En effet, la coordination des organisations nationales à Béja a lancé un appel à la grève générale. Et ce pour revendiquer le droit des habitants de la région au développement et à l’emploi.
Les administrations, les services municipaux, les établissements scolaires ainsi que les grands magasins ont fermé leurs portes aujourd’hui à Béja. De même, les commerces, les cafés et les restaurants.
Les transports en commun et les activités des entreprises installées dans la zone industrielle « Bouteffaha » à Béja dont l’usine allemande « Kromberg Schubert » ont suspendu leurs activités. L’usine allemande emploie 4000 ouvriers.
Par ailleurs, plusieurs milliers de citoyens se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat de Béja. Et ce pour dénoncer la dégradation de la situation socioéconomique dans le gouvernorat à cause de l’absence de projets et la hausse du chômage.
Des professionnels de divers secteurs, dont les agriculteurs, dénoncent la marginalisation de l’activité agricole dans la région. ILs ont organisé à l’avenue principale Habib Bourguiba des sit-in.
La coordination des organisations nationales de Béja regroupe :
-L’Union Régionale du Travail (URT);
-L’Union Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (URICA);
– L’Ordre régional des Avocats;
-L’Ordre régional de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme.
-L’Union des Femmes;
-L’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche (URAP);
La grève est soutenue également par 12 municipalités et de nombreuses composantes de la société civile qui avaient annoncé, dans des communiqués, leur pleine adhésion.
Avec TAP