Le Conseil de l’Ordre judiciaire a décidé, mardi, de lever l’immunité du premier président de la Cour de cassation, Taieb Rachdi.
En effet, le Conseil de l’Ordre judiciaire décide aussi de charger le Parquet près le Tribunal de première instance de Tunis, d’enquêter. Et ce, sur des fuites de données sur des suspicions de crime, en rapport avec les affaires Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Ainsi que sur des suspicions de crimes de corruption financière et de terrorisme dont il fait l’objet.
Cependant, « la levée de l’immunité du juge Taieb Rachdi concerne une seule affaire sur les trois intentées contre lui ». C’est ce qu’indique encore le conseil, dans un communiqué.
A noter que les membres du Conseil n’ont pas examiné la demande de levée de l’immunité formulée précédemment contre le concerné et reporté l’examen des deux autres dossiers. Et ce, afin de pouvoir compléter les documents nécessaires.
Pour rappel, l’ancien Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi, a démenti, catégoriquement mardi, toutes les accusations qui lui ont été adressées par Taieb Rachdi.
Il a expliqué avoir adressé le 23 novembre, deux correspondances au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et au Conseil de l’Ordre judiciaire. Dans lesquelles il réclamait la levée du devoir de réserve; pour pouvoir répondre aux accusations et éclairer l’opinion publique.
Sachant que des fuites ont été relayées récemment sur des médias et réseaux sociaux. Elles sont relatives à une plainte émanant de l’ancien Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis. Accompagnée d’accusations très « graves » portées contre le premier président de la Cour de cassation.
Avec TAP