La Tunisie est le deuxième pays après l’Inde et avant les Etats-Unis, où les chercheurs ont contribué au renforcement de la sécurité du réseau social Facebook et reçu, en récompense sa prime « Bug Bounty ». Il s’agit d’un programme lancé en 2011, pour renforcer la sécurité du réseau en découvrant ses failles. A annoncé le géant du numérique, cette semaine.
Depuis plus de 10 ans, 50 000 chercheurs ont rejoint ce programme et environ 1500 chercheurs de 107 pays ont reçu cette prime. A-t-on indiqué de même source.
Depuis 2011, Facebook gère ce programme de primes dans le cadre duquel des chercheurs de pays tiers aident à améliorer la sécurité et la confidentialité des produits et systèmes du géant du numérique en signalant les failles de sécurité potentielles. Les récompenses que Facebook paye aux participants éligibles encouragent la recherche en matière de sécurité et de confidentialité.
Selon le responsable de l’ingénierie de la sécurité, Dan Gurfinkel, qui a partagé quelques faits saillants dans un article de blog cette semaine, le réseau social a reçu, depuis 2011, plus de 130 000 rapports, dont plus de 6 900 ont reçu des primes.
« Jusqu’à présent, cette année, nous avons accordé plus de 1,98 million de dollars à des chercheurs de plus de 50 pays ».
En 2020, Facebook a reçu quelque 17000 rapports et a émis des primes sur plus de 1000 d’entre eux. «Lorsque nous recevons un rapport valide nécessitant un correctif, nous examinons non seulement le rapport tel qu’il a été soumis, mais également la zone de code sous-jacente pour comprendre le problème plus en profondeur. Parfois, cette enquête proactive nous amène à découvrir des améliorations connexes que nous pouvons apporter pour mieux protéger la sécurité et la confidentialité des personnes. », a encore écrit le responsable de l’ingénierie de la sécurité de Facebook.
Avec TAP