Le syndicat et l’association des magistrats décidaient jeudi de poursuive la grève observée depuis le 16 novembre en cours. Et ce, dans le but de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail; ainsi que de leur situation matérielle.
En effet, le Syndicat des magistrats Tunisiens (SMT) dit prendre cette décision après avoir épuisé toutes les tentatives pour surmonter la crise. Tout comme il est revenu sur l’échec des négociations avec le gouvernement. Puisqu’il estime que ce dernier n’a pas traité avec tout le sérieux requis, les revendications des professionnels. En outre, le syndicat indique, dans ce sens, qu’une réunion est programmée samedi.
De son côté, l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) appelle tous les magistrats (judiciaires, administratifs et financières). Et ce, à prolonger la grève de trois jours supplémentaires. Afin d’obtenir la signature d’un accord sur les revendications des professionnels du secteur.
En outre, l’AMT demande au gouvernement un traitement sérieux des points discutés entre les deux parties. Tout en affirmant son attachement aux revendications légitimes et aux réformes judiciaires.
Rappelons qu’il y a quelques jours de cela, l’Union des magistrats a vivement dénoncé la « nonchalance dont fait preuve l’Exécutif; et ce, face aux récents mouvements de protestation. Mais aussi parce que le gouvernement refuse depuis une semaine, de communiquer directement avec les structures qui représentent le secteur judiciaire.
Avec TAP