« La Tunisie fait partie des principaux producteurs d’huile d’olive biologique. Elle œuvre à renforcer sa position sur les marchés internationaux. Notamment à travers l’obtention de l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) ». C’est ce qu’indique, jeudi, la ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, Akissa Bahri.
En effet, la ministre intervenait à une téléconférence internationale sur le thème de « L’avenir du secteur oléicole ». Elle a rappelé que la Tunisie figure parmi le pays fondateur du Conseil oléicole international (COI). De même qu’elle soutient ses activités surtout en matière de formation et de recherche pour développer la filière de l’oléiculture.
Ainsi, « l’activité oléicole accapare 12% des investissements dans le secteur de l’agroalimentaire en Tunisie. De plus, les exportations d’huile d’olive représentent 43% de l’ensemble des exportations agricoles et 10% des exportations globales. Ce qui en fait la cinquième source de devises pour le pays ». C’est ce que note encore la ministre, lors de cette rencontre organisée par le COI.
La Tunisie, un des plus grands exportateurs d’huile d’olive au monde
Les quantités exportée d’huile d’olive représente 70% de la production nationale. Avec une moyenne annuelle estimé à 180 mille tonnes. Ce qui fait de la Tunisie un des plus grands exportateurs d’huile d’olive au monde.
Pour rappel, le pays compte plus de 1600 huileries, 60 usines de conditionnement d’huile d’olive, et 200 sociétés d’exportation de cette matière; ainsi que 60 marques déposées.
La ministre de l’Agriculture a, en outre, souligné que l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive figure parmi les priorités de son département. Elle a rappelé que ce produit phare de la Tunisie s’est distingué, ces dernières années. Il a pu rafler plusieurs prix à l’échelle internationale, notamment le prix de qualité de « Mario Salinas » organisé par le COI.
D’après elle, l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive tunisienne et le renforcement de la compétitivité de la Tunisie sur les marchés internationaux restent tributaires du recours aux meilleures techniques de plantation et de récolte et aussi à la mise en place d’huileries modernes.
La Tunisie compte, rappelle-t-on, plus de 98 millions d’oliviers. 30% de ses terres agricoles sont réservées à l’oléiculture (1,9 million d’hectares). La moyenne de la production nationale annuelle de ces oliveraies est estimée à 220 mille tonnes.
Avec TAP