Le PLF 2021 a été adopté par la commission des finances de l’ARP. Le débat porte aujourd’hui sur le projet de loi de finances rectificative de l’année 2020. L’enjeu est de taille sur le plan socioéconomique. Car il va falloir se retrousser les manches pour faire face à la crise sanitaire. Mais aussi à celle socioéconomique.
Fares Blel, député de Qalb Tounes, souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que le PLF rectificative place le gouvernement actuel dans une situation très délicate.
Il précise dans ce contexte: « Il est à rappeler que ce projet de loi n’a pas été élaboré par ce gouvernement. Qui s’est retrouvé devant le fait accompli…Aujourd’hui, ce que nous demandons c’est la transparence…Et il faut que chacun assume ses responsabilités… Cela n’empêche que le gouvernement a essayé de porter sa pierre à l’édifice. Car il a besoin de renflouer les caisses pour pouvoir boucler l’année. Cependant, une chose est sûre. Le PLF 2021 ne bénéficie pas d’un large consensus de nous tous.., mais nous allons essayer d’apporter une certaine vision économique et surtout sociale. »
De son côté, Walid Jalled, député de Tahya Tounes, revient sur la situation sociale. Il souligne pour sa part lors de la plénière d’aujourd’hui à l’ARP : « La situation de la Tunisie depuis 2011 manque de sérieux. Le populisme se nourrit de cette détresse ».
S’agissant des entreprises publiques, Moncef Boughattas, député d’Ennahdha, a mis l’accent sur les entreprises publiques qui pèsent sur le budget de l’Etat. « Il est temps de revoir notre modèle économique », dit-il.
Aujourd’hui, le casse-tête pour les économistes est comment mettre un terme au déséquilibre des finances publiques dans un contexte de crise.