Le Syndicat des Journalistes Tunisiens (SNJT) tient le gouvernement responsable des agressions ayant ciblé les journalistes lors des mouvements de protestations organisés jeudi devant le Palais du gouvernement.
Dans une déclaration publiée vendredi, le SNJT dénonce les violences subies par les journalistes et les professionnels du secteur. Le syndicat a affirmé qu’il se réserve le droit de poursuivre les auteurs des agressions en justice.
Pour le syndicat, pareilles pratiques reflète l’absence d’une volonté de résoudre la crise du secteur des médias et l’adoption de la politique de la fuite en avant « qui ne fait que creuser davantage la crise de confiance entre les journalistes et les institutions de l’Etat ».
Le SNJT relève que les forces de sécurité présentes sur les lieux ont tenté d’empêcher les journalistes d’accéder à la Place du gouvernement. Ils leur ont confisqué caméras et appareils photo. Le syndicat a affirmé que quatre membres du syndicat ont été blessés lors des accrochages.
Des centaines de journalistes se sont rassemblées jeudi à la Place du gouvernement scandant des slogans qui dénoncent l’inaction du gouvernement envers leurs revendications légitimes, et la non activation des accords signés depuis 2019 entre le syndicat et le gouvernement Youssef Chahed.
Jeudi, le président du Syndicat Mehdi Jlassi, a déclaré jeudi que le désaveu, par le gouvernement de la convention collective relative au secteur des médias une honte pour l’État. Et ce surtout que la décision a été confirmée par une décision de justice.
Avec TAP