Des députés ont exprimé leur inquiétude face à « la ferveur régionaliste « . Et ce en raison des mouvements de protestation ayant provoqué, l’interruption de la production dans certaines régions du pays.
En outre, ces mêmes députés appellent à une révision des politiques de développement. Et ce dans le but de parvenir à la justice sociale.
Le député Sahbi Samara a mis en garde contre les « conséquences graves» de ces mouvements. Ceux qui se tiennent à une fréquence périodique durant les mois de novembre, décembre et janvier de chaque année, considérant que la situation sociale actuelle est marquée par l’expansion des protestations sociales et nécessite, par conséquent, une nouvelle approche de la production des richesses.
Smara a également indiqué que l’émergence des « mouvements des coordinations et l’éveil observé dans plusieurs régions» est un héritage du régime dictatorial et des politiques consacrant une gouvernance centralisée, appelant à la substitution du modèle économique et à l’instauration de la justice sociale.
De son côté, la députée du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, à l’ARP a critiqué la politique du gouvernement pour la gestion de la situation sociale dans le pays. Tout en estimant que le projet de la loi de finances pour 2021 ne fournit pas de solutions aux fonds sociaux. D’ailleurs, celui-ci favorise le retrait de l’État de son rôle social face à la progression du chômage et la pauvreté ».
Pour sa part, le député du parti « Qalb Tounes » Jawher Mghirbi a souligné la nécessité d’assurer la stabilité sociale. Et ce pour que le gouvernement puisse mettre en œuvre ses programmes de développement. Tout en saluant la politique de négociation menée par le gouvernement pour résoudre le problème de l’interruption de la production pétrolière à El Kamour, « dans le cadre d’une approche de développement qui conduit à l’amélioration des conditions de vie des citoyens dans toutes les régions », a-t-il affirmé.
Avec TAP