La Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a appelé le gouvernement à appliquer le principe du pluralisme syndical sans exclusion. Elle appelle, également, le gouvernement à revoir sa politique sociale. De ce fait la CGTT interpelle le gouvernement pour ouvrir la voie à tous les acteurs du domaine social. Et ce afin d’établir un nouveau contrat social qui consacre la justice sociale pour trouver des solutions urgentes dans les différentes régions.
La CGTT a critiqué, dans un communiqué publié dimanche, ce qu’elle a considéré comme absence totale du Conseil national du dialogue social. Pour rappel ce Conseil regroupe des représentants du gouvernement, de l’UGTT, de l’UTICA et de l’UTAP. L’organisation syndicale appelle le gouvernement à restructurer le Conseil pour associer le reste des forces sociales actives dans la prise de décision.
Elle a souligné que l’appel à un dialogue économique et social sans la participation de toutes les forces sociales actives sera voué à » l’échec ». La CGTT affirme que tout dialogue fondé sur l’exclusion ne peut mener qu’à la détérioration des conditions socioéconomiques notamment des régions. Pour rappel, plusieurs régions ont récemment connu des tensions et des manifestations. Et ce en raison de l’absence de développement et d’emploi.
L’organisation syndicale a exprimé son soutien à tous les mouvements de protestation et à la création de coordinations. Pour l’organisation cela est le résultat de la politique d’exclusion adoptée par le gouvernement dans le domaine social. Ainsi que son soutien à la grève générale du Syndicat national des journalistes tunisiens pour le 10 décembre 2020.
En effet, samedi dernier, le chef du gouvernement Hichem Mechichi s’est engagé lors d’une plénière à améliorer les conditions sociales. Il a souligné que le gouvernement cherche à impulser le développement régional. Et ce à travers une approche participative et globale avec toutes les parties.
Avec TAP