L’Organisation internationale « Democracy Reporting International » (DRI) a publié, mardi, son rapport sur « les réformes liées à la moralisation de la vie politique ».
Selon l’organisation Democracy International Reporting, la moralisation de la vie politique est une exigence. Cette exigence s’est exprimée lors du double scrutin présidentiel et législatif de l’année 2019. Elle est de nature à rétablir la confiance des citoyens dans les institutions de l’Etat ainsi que dans la classe politique. Lit-on dans le rapport.
Le rapport dresse les principales mesures de moralisation de la vie politique adoptées dans certains pays étrangers. Ainsi que leur conformité avec la situation de la vie politique en Tunisie.
Les mesures concernent, essentiellement, la transparence du financement de la vie politique et la déontologie de la vie publique. Cette déontologie vise à garantir « l’exemplarité des responsables politiques ». Il s’agit notamment de :
-Mesures anti-corruption;
-Prévention des conflits d’intérêts;
-Limitation des «emplois familiaux»;
-Contrôle de l’utilisation des indemnités liées à l’exercice du mandat.
Dans ce contexte, l’Organisation DRI a proposé, dans son rapport, une série de recommandations.
L’organisation a souligné la nécessité de compléter la législation relative au financement des campagnes électorales et des partis politiques. Egalement, elle propose la création d’une instance administrative qui serait chargée de vérifier la régularité des comptes de campagne. Et qui pourrait saisir les instances judiciaires, en cas d’irrégularités.
L’organisation a recommandé la prise en compte d’une période pouvant aller de six mois à un an, précédant l’ouverture de la campagne électorale. En effet, l’objectif étant la comptabilisation des dépenses réalisées par les candidats des partis politiques en relation avec l’échéance électorale à venir.
Pour une rationalisation des dépenses politiques
En effet, cette mesure permettrait d’éviter la concentration d’importantes dépenses de propagande les semaines précédant le début de la période électorale. Et ce afin de contourner la réglementation sur la limitation des dépenses électorales.
Par ailleurs, « Democracy reporting international » a préconisé de renforcer les moyens humains, informatiques, logistiques et techniques de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC). L’objectif étant d’améliorer le traitement du nombre considérable de déclarations de patrimoine et d’intérêts qu’elle doit recevoir.
Avec TAP