Le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Fathi Ayadi, a appelé à la nécessité de créer l’Agence tunisienne de gestion de la dette et des finances extérieures «Tunisie Trésor». D’ailleurs, la Présidence du gouvernement a déjà élaboré son texte d’application depuis 2016.
L’Etat a actuellement besoin de cette agence. Elle vise à financer le déficit budgétaire et les dettes publiques, en particulier, à mobiliser des ressources supplémentaires pour l’Etat. La structure en question doit maîtriser les dettes publiques lesquelles devraient atteindre 92,7% du PIB en 2021.
Le ministère des finances avait annoncé, la création de « Tunisie Trésor » à fin 2016. Laquelle sera chargée de la gestion de la trésorerie de l’Etat. Cette agence aura, également, pour mission la gestion de la dette publique et semi-publique et la mobilisation des ressources financières. Et ce au profit de l’Etat ou des institutions publiques qui proviennent principalement de dettes extérieures ou intérieures en devises.
L’agence devrait être également responsable des réseaux des relations au niveau des marchés financiers mondiaux, avec les financiers, les investisseurs, les intermédiaires financiers et les différents professionnels des opérations financières.
De plus, l’organisation des campagnes médiatiques nécessaires, y compris la programmation d’entretiens et de visites pour les opérateurs économiques et financiers pour rationaliser la gestion de la dette publique et garantir la réussite de la sortie de la Tunisie sur le marché financier international.
« Tunisie Trésor » procède à des audits internes afin de mobiliser des ressources financières au profit de l’Etat. Ainsi que des audits internes et surveille les risques liés à ses différentes activités conformément aux normes internationales et aux chartes professionnelles adoptées dans ce domaine.
Cette agence se chargera , en cas de besoin , de gérer et contrôler les activités financières. Et ce au niveau des marchés financiers et toutes les opérations financières connexes. Y compris celles liées aux mécanismes financiers à moyen et long terme. Et ce au profit des personnes non physiques et d’institutions financières et économiques autres que l’État dans des conditions déterminées par une convention particulière.
Avec TAP