La LET, la Ligue des électrices tunisiennes, a mis l’accent sur la promotion des droits des femmes. Et ce via une approche genre. C’est ce qui ressort en partie des recommandations présentées par l’association.
De ce fait, la LET met l’accent sur la nécessité de mettre en place un processus de développement de stratégies intégrées et globales. Et ce dans le but de faire face à la crise sanitaire.
Aujourd’hui, une approche genre des décisions et politiques publiques s’impose. D’ailleurs, la première étude de l’Association part du constat que les décisions ainsi que les politiques publiques ne visaient pas à promouvoir les droits des femmes ou encore à prendre en compte une approche genre. Et ce en dépit des engagements nationaux et internationaux de la Tunisie dans ce domaine. D’où l’objectif étant de mettre en place des mesures exceptionnelles au niveau économique et social.
D’ailleurs, l’étude a également montré qu’il n’y a eu aucune mesure exceptionnelle prise en faveur des personnes handicapées. Il en va de même pour la situation des travailleurs domestiques.
De ce fait, l’Association des femmes électrices tunisiennes a recommandé la nécessité de formuler des recommandations en temps opportun. Et ce, afin de garantir le principe d’égalité.
Aujourd’hui, ce sont de plus en plus des femmes touchées par la crise dont une grande partie d’entre elles se trouvent en situation de vulnérabilité. Elles sont en effet des victimes de violence économique, sociale, domestique et électronique.
De ce fait, la Ligue a également évoqué un ensemble de recommandations sur le long terme. A savoir la modification de toutes les politiques publiques. Et ce dans le but d’assurer la sensibilité au genre, l’approbation des budgets sensibles au genre dans tous les secteurs sans exception et la prise en charge totale de l’État de ses responsabilités. Et ce, pour exercer un rôle réel et efficace pour protéger les femmes de toutes les formes de violence à leur encontre. Y compris économiques, sociales, politiques et familiales.
D’ailleurs, l’Association des femmes électrices tunisiennes a recommandé la nécessité de présenter les projets de loi qui seront renvoyés en séance plénière au Comité des droits de la femme et d’en discuter dans les commissions compétentes en intégrant les mécanismes garantissant leur mise en œuvre. Et en tenant compte de la représentation des femmes considérant leur accès aux centres. Il est vrai que la décision affectera souvent les politiques et la portée de leur travail.
Cela dit, même si on a réalisé de grandes avancées sur le rôle des femmes dans leur indépendance, cela n’empêche que les femmes travaillant dans le secteur agricole sont encore soumises à diverses formes de discrimination dans la vie active. Et ce en raison des conditions professionnelles, d’heures de travail, de salaires, de couverture sociale et de conditions de transport… Ce qui entrave le chemin qui mène à l’autonomisation économique de ces femmes.
Dans ce contexte, l’association recommande de limiter la violation des droits sociaux et économiques des femmes dans le secteur agricole. Ainsi que d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes en Tunisie. Et ce, à travers le développement de lois relatives aux femmes travaillant dans le secteur agricole. Afin d’autonomiser davantage les femmes pour obtenir des fonds adéquats pour lancer des projets agricoles..
En somme, mettre un terme à l’écart salarial entre le genre dans le secteur agricole, autonomiser les femmes avec des conditions de travail décentes, bénéficier d’une couverture sociale, développer les capacités des femmes travaillant dans le secteur agricole à exprimer des opinions, à participer à la prise de décision, à fixer des priorités, à négocier et à assurer la participation des femmes à la gouvernance des transports dans les domaines à caractère agricole. Ce sont autant de recommandations pour garantir une égalité parfaite entre femmes et hommes.