Dans tous les pays, les femmes sont un pilier majeur de l’économie. Cependant, leur autonomisation sur le marché du travail reste faible en Tunisie. Aujourd’hui, la question que tout le monde se pose est de savoir comment garantir le travail décent et une égalité parfaite dans l’approche genre? Telle est la grande thématique du débat que présentait l’IACE. Et ce, en collaboration avec Oxfam en Tunisie, sur les ondes d’Express fm.
Présent lors de cette journée spéciale consacrée à l’égalité des sexes et au travail décent au service de la résilience et de l’agilité de l’entreprise avec différents intervenants, Walid Hadj Amor, vice-président de l’IACE, souligne pour sa part: « Nous devons garantir le statut de la femme au sein de l’institution, afin d’assurer sa place dans la société. »
Il rappelle que durant la période de crise Covid-19, il est important de garantir le travail décent. Et d’ajouter: « Il est du devoir des entreprises d’aujourd’hui d’être plus résilientes. »
Par ailleurs, Walid Haj Amor met l’accent sur l’importance du télétravail. Car rappelons le, un grand nombre d’employés s’est mis au télé-travail durant la crise sanitaire… Il précise dans ce contexte: « Pour pérenniser le télétravail, il faut un cadre légal adéquat. Ce qui n’est pas le cas en Tunisie. A titre d’exemple, qui va payer la connexion internet, les factures électricité, serait-ce l’employé ou l’employeur? Ce sont autant de questions qu’on devrait approfondir ».
Et de poursuivre: « Le télétravail aurait pu être un meilleur élément d’intégration des femmes. Mais une chose est sûre, le télétravail peut être une solution. A titre d’exemple, la maman qui ne trouve pas une crèche pour son bébé, ou dont la nounou n’a pas pu venir pour de multiples raisons. Elle pourrait travailler de chez elle comme cela le problème est résolu ».
Et d’ajouter: « L’entreprise doit être être un élément de solution et non un problème. »
Puis, évoquant la question de l’inégalité, il estime que ce facteur débute avec l’inégalité salariale entre homme et femmes; en se basant sur l’écart culturel.
En somme, on ne peut parler de développement économique, si on ne change pas la mentalité… Fin de l’histoire.