Les artisans réclament le remboursement de leurs dettes par tranche et le report de leur date, après la forte pression exercée sur eux pour payer les impôts, les frais de location et autres, ce qui a entrainé un arrêt de l’activité de beaucoup d’entre eux et la perte des postes d’emplois pour d’autres.
Lors d’une réunion de travail sur le secteur de l’artisanat et des artisans, tenue vendredi au siège de l’UTICA, en présence des membres du bureau exécutif de l’organisation patronale et de la fédération nationale des métiers de l’artisanat, les artisans ont appelé à la restructuration de certains secteurs, en modernisant les cahiers des charges organisant leur profession et en créant un comité de contrôle du respect de la loi, avec la nécessité d’intervenir auprès des autorités locales, régionales et nationales à l’effet d’établir un dialogue et de sauver beaucoup d’entreprises au bord de la faillite ainsi que des milliers de postes d’emplois.
Les présidents des chambres syndicales nationales formant les fédérations ont passé en revue les situations difficiles par lesquelles passent leurs activités à cause de la propagation de la pandémie covid-19 et du travail pour une durée limitée après avoir décrété le couvre-feu dans les quatre coins du pays, selon un communiqué publié par l’UTICA.
Les participants ont recommandé de créer une carte professionnelle pour les artisans organisés afin de limiter la propagation des intrus et d’accélérer la résolution du problème lié au droit au fond de commerce des artisans en dehors des commerçants et de créer des cités des métiers dans les zones industrielles regroupant tous les métiers artisanaux pouvant déranger la tranquillité des habitants.
L’accent a également été mis sur la nécessité de renforcer la présence des représentations régionales de la fédération nationale des métiers de l’artisanat, dans la commission chargée de la mise en œuvre des programmes de la formation professionnelle.
Avec TAP