Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a affirmé que la mort tragique du jeune médecin à Jendouba reflète les conditions déplorables dans lesquelles travaillent les cadres médicaux et paramédicaux. Et ce à cause de la négligence et la mauvaise gestion dans plusieurs hôpitaux qui « s’étaient transformés en cimetière aussi bien pour les patients que les médecins ». A-t-il regretté.
« Cette situation n’est plus acceptable », a insisté Hichem Mechichi dans une déclaration aux médias pendant qu’il s’est rendu, vendredi, à Kasserine. Le chef du gouvernement a présenté ses condoléances à la famille du martyr. Il a, en outre, souligné l’urgence d’entamer une réforme du secteur de la santé.
Il a, dans ce cadre, appelé à l’importance d’unir les rangs et d’éviter les intérêts étriqués. Et ce en vue de faire avancer le pays.
Pour rappel, Badreddine Aloui, médecin-résident à l’hôpital régional de Jendouba, est décédé le 3 décembre 2020. Et ce dans une chute d’un ascenseur en panne à l’hôpital. L’incident a suscité la colère du cadre soignant. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Avec TAP