La Tunisie est un seul Etat et le président de la République est le symbole de son unité. A affirmé le chef de l’Etat Kais Saïed.
Recevant samedi le président du parlement Rached Ghannouchi et le chef du gouvernement Hichem Mechichi au Palais de Carthage, il a insisté sur l’importance d’adopter le projet de la loi de finances. Et ce afin d’éviter le recours à l’article 66 de la constitution qui stipule, dans son dernier paragraphe que « Si à la date du 31 décembre le projet de loi de finances n’a pas été adopté, il peut être mis en vigueur, en ce qui concerne les dépenses, par tranches trimestrielles renouvelables, et ce, par décret présidentiel. Les recettes sont perçues conformément aux lois en vigueur ». Kais Saïed souligne ainsi l’adoption du dit projet.
En effet, il a mis en garde, dans ce sens sur la gravité et le caractère « sensible » de la conjoncture. Le Président de la république appelle toutes les parties à assumer leur entière responsabilité. Evoquant l’initiative de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Saied a dit approuver toutes les propositions. Mais qu’il refuse la participation des « corrompus » au dialogue auquel a appelé l’organisation ouvrière. Il a mis l’accent sur l’impératif de répondre aux réclamations légitimes des Tunisiens, loin des calculs étriqués, des chantages et des tentatives de porter atteinte à l’Etat.
Le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Tabboubi avait présenté, le 30 novembre dernier, au chef de l’Etat une initiative. Cette initiative consiste à la création d’un comité des sages placé sous la tutelle de la présidence de la République. Il regroupera des personnalités nationales indépendantes dans tous les domaines. L’objectif étant de diriger un dialogue national sur les grandes questions économiques et sociales.
Avec TAP