Mongi Rahoui, député indépendant est revenu sur le PLF 2021, en soulignant l’inexistence de dispositions visant à créer des emplois ou améliorer la situation des retraités.
Mongi Rahoui a déclaré que toutes les « allégations » exprimées par certains députés au sujet d’initiatives présentées en vue d’appuyer le secteur de la santé sont erronées.
« Leur discours est basé sur l’illusion », a souligné Rahoui, ajoutant que l’ARP « est devenu un marché où tout se vend et s’achète ».
Pour sa part, le député Faycal Derbel a indiqué que le PLF 2021 comporte plusieurs lacunes. Ce qui ne répond pas à la réalité. Tout en évoquant notamment la mobilisation de 38% du budget de l’état à la masse salariale et 40% du même budget aux crédits.
« Avec cette situation très difficile, on ne pourra pas boucler l’exercice 2021 », affirme le député. De ce fait, il explique qu’au cours des mois de mars ou d’avril, le pays se retrouvera dans l’incapacité d’importer certains produits de base et de rembourser une tranche de ses dettes.
En outre, il a, dans ce cadre, suggéré de retarder certaines dépenses d’investissement de trois mois, en attendant de trouver des mécanismes de financement, à travers des partenariats public/privé (PPP), l’adoption des Sukuks islamiques ou la réduction de l’enveloppe consacrée à la subvention.
Un nombre de députés ont critiqué l’absence de dispositions au profit des secteurs de l’agriculture, des services, des petites entreprises et du transport. Il s’agit, également, de prendre en considération la crise sanitaire. Sans oublier la situation des entreprises économiques risquant ainsi le dépôt de bilan. C’est ce qu’a fait savoir de son côté, le député Yadh Elloumi.
Il rappelle qu’aucune disposition visant à garantir le retour de la production. Il en va de même pour l’allégement de la pression sociale, qui n’est pas inscrite dans le budget. «Même les dispositions adoptées au cours des conseils ministériels, n’ont pas été inscrites dans le budget de l’état », a-t-il encore fait savoir.
Avec TAP