Les parlementaires ont mis en garde contre le risque de rejet de ce projet de loi. Et ce, lors de la plénière consacrée à la poursuite de l’examen du projet de la loi de finances 2021.
Ainsi, « le bloc parlementaire du parti Qalb Tounes a proposé plusieurs solutions alternatives; dont: la révision de certaines dépenses; la mise en place des grandes réformes; la diversification des sources de financement et l’appui des interventions sociales ». C’est ce qu’a indiqué le député Oussama Khelifi, dans son intervention.
Pour sa part, le député Hassouna Nasfi, du bloc parlementaire « La Réforme », estime que de le projet de la loi de finances 2021 sera adopté. Mais le gouvernement se retrouvera dans l’obligation de concevoir une loi de finances complémentaire avant la fin de 2021.
« Le peuple tunisien attend des décisions courageuses de la part du gouvernement. Et ce, en vue de protéger les richesses du pays et booster le développement au sein des régions intérieures ». C’est ce que déclare, pour sa part, le député Noureddine Bhiri (Parti Ennahdha). Le parlementaire estime, par ailleurs que le projet de LF 2021 a « marginalisé les régions défavorisés. « Ce projet a oublié les chômeurs », estime encore Bhiri.
Risque de rejet
De son côté, le représentant du bloc démocrate, Salem Labiadh, a mis en garde contre le risque de rejet du projet de LF 2021; au vu de la pression, en raison des délais constitutionnels.
D’après lui, le Bloc démocrate avait proposé d’introduire un article supplémentaire au projet de LF. En effet, cet article stipule la déduction de 0,5% des bénéfices réalisées par les établissements financiers, les grands centres commerciaux et les compagnies pétrolières, comme ressources pour assurer l’emploi de personnes au chômage depuis plus de dix ans. Et ce, conformément aux dispositions de la loi n°38/2020.
Quant au député Mabrouk Kourchid (Bloc national), il s’est interrogé sur l’avancement des démarches de récupération des biens confisqués de Marouen Mabrouk, gendre du président déchu.
Le député, Mustapha Ben Ahmed (Bloc Tahya Tounes), a appelé l’Etat à alléger les restrictions administratives et la bureaucratie. De même qu’à réviser le système de subvention et à veiller à la numérisation de l’administration. Il a, en outre, fait savoir que son bloc tient à lancer la réforme du secteur public.
Avec TAP