« Environ 50 médecins et 300 cadres paramédicaux sont morts de la Covid-19 après avoir été contaminés par leurs patients ». A souligné lundi Slim Ben Salah, président du Conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie.
Les médecins et les cadres paramédicaux n’épargnent aucun effort pour aider leurs patients à guérir de la Covid-19. Affirme Ben Salah lors d’une conférence de presse tenue à Tunis. Et ce, malgré les conditions de travail difficiles comme le fait d’être exposés à la violence outre le manque d’équipements et de personnel. Continue-t-il.
L’Ordre des Médecins a décidé d’observer, demain mardi, une journée de colère à laquelle prendront part tous les syndicats du secteur de la santé,. L’objectif étant de revendiquer l’amélioration des conditions de travail dans les hôpitaux. Il explique que les manifestants se rassembleront, à partir de 10h, devant la faculté de médecine de Tunis. Puis, il se dirigeront vers le siège du ministère de la santé puis à la Kabah.
La détérioration des conditions dans les hôpitaux a causé la mort, jeudi dernier, du jeune médecin Badreddine Aloui. Rappelle-t-il suite à une panne dans l’ascenseur de l’hôpital régional de Jendouba.
Selon le président du conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie, cet accident est dû à la détérioration de l’ensemble du système de santé au cours de ces dernières années et il convient de condamner ceux qui en sont les coupables. D’ailleurs, Ben Salah a souligné l’urgence d’ouvrir un dialogue sérieux pour la promotion du secteur de la santé signalant que la lutte contre la corruption, la punition de tous ceux qui manquent à leur devoir, la garantie d’une bonne gestion des budgets permettraient de surpasser la crise.
Avec TAP