Le ministre des Affaires culturelles par intérim Habib Ammar a présidé lundi matin une séance de travail. La séance a porté sur l’identification de l’état des lieux du secteur du livre et de l’édition en Tunisie. Notamment à la lumière de l’impact de la crise de la Covid-19 sur ce secteur.
La séance de travail s’est penchée sur l’examen des préoccupations du secteur. Les présents se sont penchés sur les moyens de trouver des solutions aux problèmes en suspens. Surtout dans un contexte marqué par la Covid-19. Lit-on dans un communiqué rendu public, aujourd’hui 7 décembre par le département ministériel.
La séance de travail a réuni le chef de cabinet du ministre des affaires culturelles Youssef Ben Brahim, la directrice générale de la Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) Raja Ben Slama, la directrice de la maison du roman à Kairouan Jamila Mejri, le président de l’Union des éditeurs tunisiens (UET) Mohamed Riadh Ben Abderrazzak, le président de l’Union des Ecrivains tunisiens Slaheddine Hamadi, le président de la commission des foires arabes et internationales relevant de l’Union arabe Mohamed Salah Maalej et le président de la fédération tunisienne des éditeurs Karim Ben Ismail.
En effet, les présents ont présenté quelques propositions. Et ce en vue de contribuer au développement du livre tunisien. Ainsi qu’en assurer une meilleure commercialisation à l’échelle nationale et dans les marchés internationaux. Ils ont appelé à la révision de certaines législations. L’objectif étant de contribuer à l’encouragement de la production littéraire.
Ils sont par ailleurs souligné l’importance de mettre en place un plan d’action nationale efficace. Et ce pour promouvoir le secteur du livre et de l’édition. A cet effet, le ministre des Affaires culturelles par intérim a proposé la création d’une commission de pilotage. Son objectif consistera à la définition des priorités à même de réduire l’impact de la crise sanitaire du coronavirus sur les éditeurs et les écrivains.
Avec TAP