La Fédération des journalistes d’Amérique latine et des Caraïbes (FEPALC) a adressé lundi un message au chef du gouvernement Hichem Mechichi. Elle l’appelle à la publication de la convention collective cadre des journalistes au JORT.
En effet, la Fédération, qui dit agir en signe de solidarité avec les journalistes tunisiens, se dit étonnée de la non publication de l’accord. Cet organisme rappelle que cet accord garantit les droits économiques et sociaux des professionnels du secteur. Ainsi, les journalistes tunisiens bénéficient du soutien de leurs confrères de l’Amérique latine et des Caraïbes.
L’Union regroupe 14 syndicats couvrant la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. D’ailleurs, elle affirme son soutien aux actions que mènent les journalistes tunisiens pour défendre leurs droits. Et ce, tout en affirmant sa disposition à les aider dans leur grève du 10 décembre courant.
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a reçu plusieurs messages de soutien des structures professionnelles représentant le métier à travers le monde, dont:
- La Fédération Internationale des Journalistes;
- L’Union Générale des Journalistes Arabes;
- Le syndicat des Journalistes de France;
- Le syndicat des journalistes de Norvège;
- Et l’Union Nationale des Journalistes. Ce dernier syndicat regroupe les journalistes du Royaume-Uni et de l’Irlande.
D’ailleurs, le 26 novembre dernier, les journalistes tunisiens ont observé un jour de colère. Ils ont, également, organisé un rassemblement de protestation devant le Palais du gouvernement à la Kasbah. Ils dénoncent le mutisme et l’inaction du gouvernement envers les revendications du secteur.
Avec TAP