Les agressions commises sur les journalistes sont en régression durant le mois de novembre. En effet, leur nombre passe à 14; en comparaison avec le mois d’octobre dernier. Ce dernier enregistrant 17 agressions sur 20 signalements.
En effet, l’unité de monitoring du Centre de la sécurité professionnelle au sein du Syndicat national des journalistes tunisiens a reçu 18 signalements à ce sujet. Soit à travers la communication directe. Soit par les réseaux sociaux et les supports des établissements médiatiques. C’est ce qu’indique encore, mardi, un communiqué du SNJT.
Ainsi, en novembre dernier, les agressions touchaient 18 journalistes et quatre établissements médiatiques. Il s’agit de sept femmes et 11 hommes travaillant pour 12 établissements médiatiques tunisiens et deux établissements étrangers.
A l’inverse, le nombre de cas d’empêchement d’accomplir un travail augmentait durant ce même mois. A ce propos, l’unité de monitoring enregistrait six cas de dissimulation d’informations et de demandes d’autorisations.
Les agressions ont été commises à trois occasions dans l’espace virtuel et 11 fois hors espace virtuel.
Par ailleurs, le corps sécuritaire reste en tête de la liste des agresseurs; et ce, à sept occasions. Suivent celui des fonctionnaires publics et des citoyens (trois pour chaque catégorie).
Une autre agression de la part des supporters d’une équipe sportive
De plus, ces agressions se répartissent sur plusieurs gouvernorats:
- Sept agressions dans le gouvernorat de Tunis;
- Trois à Nabeul;
- Deux à Gafsa;
- Une à Sousse;
- Et une à Kairouan.
Par ailleurs, le SNJT a appelé la présidence du gouvernement à poursuivre en justice les fonctionnaires publics qui « mettent des obstacles illégitimes empêchant les journalistes d’obtenir l’information ». Et à annuler les décrets et circulaires qui entravent le travail des journalistes dans les établissements publics.
De même, le syndicat a, aussi, réclamé auprès du ministère de l’Intérieur d’ouvrir une enquête sur les agressions commises par ses agents. Et à en fournir les résultats au SNJT.
Il a, dans ce contexte, appelé une nouvelle fois les journalistes et les organisations nationales à entreprendre des initiatives. Et ce, pour défendre la liberté d’expression et soutenir les mouvements du syndicat. Dans son combat pour garantir les droits économiques et sociaux des journalistes.
Avec TAP