La liste définitive des martyrs et blessés de la révolution est « presque prête ». C’est ce qu’indique le président de l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes, Abderrazak Kilani.
En effet, la Présidence du gouvernement rendra publique cette liste au cours des prochains jours; avec sa publication au Journal Officiel. Et ce, à l’occasion des festivités marquant le Xe anniversaire de la révolution. C’est ce qu’il révèle dans une conférence de presse au Palais du gouvernement à La Kasbah. D’ailleurs, l’intervenant affirme que son organisme fusionnera les listes de l’Instance Vérité et Dignité et du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Sachant que tous les noms figurant sur la liste définitive doivent répondre aux conditions légales requises. Et ce, pour l’appellation de « martyrs » ou de « blessés de la révolution ».
En outre, il fait savoir que le chef du gouvernement a demandé, lundi, au ministre des Finances l’ouverture du « Fonds de la Dignité ». D’ailleurs, le gouvernement dévoilera le numéro de ce compte dans une semaine, précise-t-il.
La première tranche de la contribution de l’Etat à ce fonds, estimée à 10 MD, est déjà disponible. L’Etat versera cette somme sur ce compte dès son ouverture, confirme-t-il encore. Et des dons alimenteront ce budget.
Abderrazak Kilani a rappelé que la valeur totale des indemnisations est estimée à près de trois milliards de dinars. Les autorités compétentes verseront les indemnisations aux bénéficiaires en plusieurs tranches, sur six ans. Par ailleurs, la priorité sera donnée aux personnes âgées, aux personnes à besoins spécifiques, aux femmes et aux enfants.
Il a indiqué que la Présidence du gouvernement l’a chargé officiellement, du dossier de la justice transitionnelle. « Cette mission exige avant tout une réelle volonté politique », poursuit-il.
En effet, le dossier de la justice transitionnelle doit être tenu à l’écart des tiraillements politiques. Surtout qu’il fait l’objet d’une attention particulière de la part de plusieurs partenaires internationaux. A l’instar du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme.
Avec TAP