Une plateforme de formation en ligne dédiée à l’accompagnement du développement urbain du continent africain, sera bientôt lancée par le gouvernement suisse. Et ce à travers l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
5 universités locales sont d’ores et déjà partenaires du projet dont l’université tunisienne de Carthage, selon un communiqué publié, mardi, par l’EPEL.
Ce projet bénéficiant d’un financement du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) de la Confédération suisse. Et ce dans le cadre de son centre Excellence in Africa, à hauteur de 2,65 millions de francs suisses pour sa première phase. Celle-ci durera 2 ans et demi. Elle vise à contribuer à un développement urbain durable en Afrique. Et ce grâce à des cours en ligne et des offres de formation continue pour les professionnels.
Outre les questions d’urbanisme proprement dit, il s’agit de prendre en compte les défis en matière de mobilité urbaine, de disponibilité des ressources, de gestion de l’énergie, des eaux et de l’assainissement, ou encore d’adaptation aux conséquences du changement climatique.
Afin d’atteindre directement les personnes concernées, l’EPFL propose de développer une plate-forme sur laquelle seront rassemblés des cours destinés aux professionnels du terrain dans une première phase. Et ce avant de s’étendre aux étudiants.
« L’objectif étant de créer un véritable écosystème de formation supérieure réunissant les universités et les professionnels du terrain, dans la perspective d’un développement urbain plus harmonieux que ce que l’on constate aujourd’hui ». Souligne Jérôme Chenal, directeur académique d’Excellence in Africa à l’EPFL.
La plateforme en question sera hébergée au Bénin. Elle sera administrée par des responsables de projet en Afrique. Et ce avec le soutien de l’EPFL. Notons que cinq universités, réparties sur le continent, sont d’ores et déjà partenaires de cette initiative.
Il s’agit en effet de l’Université de Carthage en Tunisie, l’Université Mohammed VI polytechnique au Maroc, l’Université de Cape Town en Afrique du Sud, Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST) au Ghana et l’Université du Rwanda.
Avec TAP