Le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique, paraît ce jeudi 10 décembre. Par les soins de la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement (BAD). Selon ce rapport, la hausse tendancielle des pays d’Afrique à libéraliser leurs conditions d’attribution des visas et à accueillir plus facilement les voyageurs africains se poursuit.
Ce rapport a classé la Tunisie au 30ème rang avec un score de 0.396. La Tunisie conserve son rang de 2019. Notons que l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique mesure le degré d’ouverture des pays d’Afrique en matière d’attribution des visas en examinant les conditions d’attribution qu’ils exigent des citoyens des autres pays d’Afrique.
En effet, les voyageurs africains issus de 21 pays peuvent entrer en Tunisie sans avoir besoin de visa. La Tunisie exige des visas aux voyageurs de 32 pays africains. Elle n’accorde pas aux voyageurs d’aucun pays africain des visas à l’arrivée sur son sol.
L’Indice 2020 montre aussi que 54 % des pays du continent, un pourcentage record, sont accessibles aux voyageurs africains sans avoir besoin d’un visa pour se déplacer ou pouvant en obtenir un lors de leur arrivée (+9 % depuis 2016).
« Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important. Et ce, à partir du 1er janvier 2021. Date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ». Lit-on dans le même rapport.
« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales. Afin d’améliorer leurs perspectives économiques ». A déclaré Khaled Sherif, vice-président de la BAD. Chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services.
Cependant, la sûreté et la sécurité des voyages restent au premier plan dans l’esprit des décideurs et des citoyens. Et ce en ce qui concerne l’ouverture des frontières alors que les gouvernements sont en train d’actualiser leurs règles en matière d’autorisation de voyager.