Le Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a mis en garde lundi contre toute instrumentalisation politique des mouvements sociaux. Il appelle le gouvernement, le parlement et la société civile à engager un dialogue sur ces revendications « légitimes ». Et ce tout en prenant en considération les finances publiques de l’Etat.
« Les protestataires doivent préserver le caractère pacifique de leur mouvement et rejeter toute forme de violence». A plaidé le Conseil de la Choura dans une déclaration publiée à l’issue de sa réunion samedi dernier.
En effet, le Conseil a invité les habitants de Douz et de Béni Khédache dans le sud du pays à faire preuve de retenue. Et à éviter de s’enliser dans les conflits de voisinage. D’ailleurs, le Conseil appelle, également, le gouvernement et la société civile à intervenir immédiatement pour mettre fin aux affrontements.
Un jeune homme a succombé à ses blessures, dimanche soir, après la reprise des violences et des affrontements entre les habitants près de la localité de Ain Skhouna entre la région de Bir Msinin et Bir Soltan à la frontière entre les gouvernorats de Médenine et Kébili (Sud de la Tunisie).
Par ailleurs, les violences ont opposé des habitants des localités précitées. Lesquels ont fait usage de bâtons et de fusils de chasse. Et ce en dépit du déploiement des forces de sécurité dans cette zone du sud.
En effet, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a ordonné, dimanche, la création d’une cellule, regroupant des représentants du ministère de l’Intérieur. Et celui de la Défense nationale. Ce département aura comme mission de suivre les événements dans la localité de Ain Sekhouna.
Pour rappel, les mois de janvier et de décembre enregistrent un nombre considérable de mouvements sociaux. Généralement, les protestataires revendiquent, entre autres, l’emploi décent, l’accès à l’eau, l’amélioration de l’infrastructure
Avec TAP