Le pavillon Habib Bourguiba était inauguré à La Maison de la Tunisie, à Paris. Dans ce cadre, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Olfa Benouda prononçait un discours.
A cette occasion, Olfa Benouda rappelait les faits d’arme du premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba. Notamment sa bataille pour les droits de la femme et l’éducation.
« Ce nationaliste, juriste et ancien diplômé de la Sorbonne était attaché aux valeurs du savoir et des sciences. Il a fondé une Tunisie moderne, sur les valeurs universelles de la justice sociale, l’éducation et la dignité ».
« Je suis heureuse de participer à l’inauguration de l’événement. Car, je représente la femme tunisienne qui s’est octroyée les droits. Elle s’est frayée le chemin du savoir, grâce à la politique moderniste de la Tunisie », lance-t-elle encore.
Coopération universitaire : un choix stratégique
Puis, elle revenait sur la Fondation de la Maison Tunisie. Ainsi, la ministre affirme son importance pour les étudiants tunisiens qui ont étudié en France. « Cette maison, toujours ouverte, accueillante et toujours généreuse pour les nouveaux arrivants, ne peut être réduite à une simple résidence universitaire. Car au-delà d’un lieu d’échange de quête de l’excellence académique; notre chère maison était aussi un lieu bouillonnant, un vrai lieu de vie où foisonnent les idées et les débats », explique-t-elle.
D’ailleurs, pour elle, le pavillon Habib Bourguiba est reconnu de tous. Non seulement en tant que prouesse architecturale; mais aussi comme acquis majeur pour le rayonnement du savoir universel et du développement. « Avec ce pavillon, la Tunisie double ses capacités d’accueil au profit des étudiants tunisiens et des étudiants du monde », se félicite-t-elle.
En outre, elle poursuit: « C’est un renforcement de capacité qui nous offre l’opportunité d’accueillir plus d’étudiants. Et donc satisfaire une demande pour la destination France qui se maintient dans sa position de première et plus importante destination pour les plus méritants parmi les élèves et les étudiants. » De plus, la ministre affirme que « cette nouvelle infrastructure vient renforcer la mobilité et l’échange. La construction du pavillon est le résultat de la coopération entre les autorités des deux pays ». Elle a aussi exprimé sa confiance dans la compétence de la Maison de la Tunisie à assurer le rayonnement du pavillon.
Par ailleurs, Olfa Benouda affirme que la coopération universitaire avec la France est un choix stratégique. « Non seulement des milliers d’étudiants continuent à se former à se perfectionner dans les multiples institutions universitaires à Paris et dans les autres métropoles françaises. Mais nos institutions de recherche se développent et progressent grâce à cette coopération avec leurs partenaires en France ».
Olfa Benouda rend hommage aux compétences tunisiennes
Pour illustrer son idée, elle cite de « nouveaux cursus, une dizaine de publications scientifiques fruits de cette coopération. Ils nourrissent une dynamique fructueuse et un progrès pour tous. »
Revenant sur l’UFTAM, elle affirme que ce projet a encore besoin d’être soutenu des deux côtés. Et de rappeler que la Tunisie s’apprête à accueillir le Sommet de la Francophonie.
Dans un autre contexte, elle constate que les compétences tunisiennes, notamment les ingénieurs et les médecins formés dans les universités tunisiennes, excellent en France.
Enfin, Olfa Benouda défendait également l’image de la Tunisie. Et ce, comme terre d’ouverture et de tolérance et pourvoyeuse de lumière et de compétences.
Pour rappel, le Chef du gouvernement Hichem Mechichi a affirmé, que « le coût de ce pavillon est estimé à 23 millions d’euros ». Il indique, également, « qu’il s’agit d’une réponse à l’accroissement du nombre des étudiants tunisiens résidant en France, en particulier à Paris ».