Une première dans le monde. Voilà que le monde financier a eu l’idée de monétiser l’eau. Or, qui dit eau dit aussi une ressource indispensable à la vie.
D’après le média américain CNN Business, les investisseurs ont commencé à négocier les contrats sur l’eau.
Dans le même temps, l’eau devient une rareté. Et ce sous l’effet du réchauffement climatique.
Par ailleurs, les études ont montré que d’ici 2030, il se pourrait que 40% de la population mondiale soit confrontée à une pénurie d’eau. Si le XXe siècle correspondait à l’or noir, le XXIe siècle pourrait être celui de l’or bleu. Ce qui veut dire que plus l’eau sera rare, plus elle rapportera de l’argent.
Mais une chose est sûre, les financiers l’ont compris en voulant à tout prix inclure l’eau dans le marché financier. Et ce tout en poussant les États à privatiser les systèmes de distribution nationaux.
Pour le cas de la Tunisie, notre pays a connu, durant quelques années, un déficit pluviométrique de plus de 50% à l’échelle de tout le pays. Ce qui veut dire également que les demandes en eau ont doublé. A savoir, l’agriculture, premier secteur consommateur d’eau, qui représente 80% de la demande totale en eau.
La question principale qui se pose aujourd’hui : Comment anticiper aux besoins futurs des ressources en eau ? Wait and see…