Une étude récemment publiée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a recommandé d’interdire la supervision, depuis l’étranger, des pages sur les réseaux sociaux pendant les campagnes électorales en Tunisie, conformément à des mémorandums d’entente signés par l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) avec les sociétés «Facebook» et «Google».
Cette étude a également considéré que cette mesure permettra aux deux entreprises de respecter les lois électorales tunisiennes. Le PNUD a suggéré de mentionner dans les mémorandums de coopération l’ensemble des tracts politiques publiés au cours de l’année électorale.
L’étude a également suggéré de mentionner dans ces mémorandums la possibilité à l’ISIE de connaître la période de distribution d’aides sociales. Elle a aussi proposé de bloquer rapidement les pages dont l’instance a suggéré la désactivation.
L’étude a également souligné la nécessité de renforcer la coordination entre l’ISIE et le ministère public. Cette coopération doit avoir lieu dans les différentes circonscriptions électorales pour permettre l’émission d’autorisations judiciaires. Elle a ainsi souligné la nécessité d’identifier les responsables des pages Facebook qui enfreignent les lois électorales.
Afin de pouvoir les surveiller, l’étude a appelé à poser des obligations pour tous les candidats. Elle a suggéré que ces derniers fournissent à l’instance une liste. La liste contiendra les pages officielles qu’ils utiliseront dans leurs campagnes électorale.
Avec TAP