Le début des échanges dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) a été lancé, le 1er janvier 2021, lors d’une cérémonie virtuelle organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), avec la participation de la CNUCED, le PNUD et Afreximbank.
A cette occasion, la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe a considéré que « pour que la ZLECA tienne ses promesses, les secteurs privé et public du continent doivent travailler ensemble ».
Il a rajouté que« La ZLECA sera le plan qui imposera des investissements rapides».
De son côté, le secrétaire général de la ZLECA, Wamkele Mene a déclaré « aujourd’hui, l’Afrique commerce dans le cadre de la ZLECA, c’est l’heure de l’Afrique. 54 États membres ont signé l’Accord. De ces États, 34 l’ont ratifié. Celui-ci était un signal fort que l’Afrique est prête à commencer à négocier sur la base de nouvelles règles et préférences. Ces dernières pourront assurer un marché africain intégré ».
La ZLECA est le plus grand accord commercial au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il rassemble plus de 1,2 milliard de personnes dans un bloc économique de 2 500 milliards de dollars. Il a le potentiel de générer de nombreux avantages, en soutenant la création d’échanges, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté.
L’Accord est entré en vigueur le 30 mai 2019, après la ratification du traité par 22 pays – le nombre minimum requis en vertu du traité. La pandémie a causé le report des échanges de six mois.
L’Érythrée est le seul pays à n’avoir pas encore pris d’engagement envers l’organe continental.
La Tunisie a ratifié, le 22 juillet 2020, la convention relative à la ZLECA. Depuis, elle prépare activement, en collaboration avec la CEA (bureau de l’Afrique du Nord), la stratégie nationale relative à la mise en œuvre de cette convention.
Avec TAP