Le dernier sondage du Think Tank Joussour, réalisé pour le mois de décembre, met l’accent sur différents sujets. Le principal étant la dissolution du Parlement, ou encore la capacité du chef du gouvernement Mechichi d’occuper le poste de chef du gouvernement.
Tout d’abord, le Think Tank Joussour interrogeait sur la position de l’opinion publique quant aux appels à la dissolution du Parlement. La réponse de 43% des sondés était favorable à la dissolution du Parlement; contre 56% des sondés qui s’y opposent.
Sur la question des causes des désaccords entre les trois présidents, 53% des sondés considèrent qu’il s’agit d’une lutte pour le leadership. Alors que 22% des Tunisiens pensent qu’il s’agit d’une divergence d’opinions. Tandis que pour 25% cela revient à la répartition des prérogatives de la Constitution.
Par ailleurs, quant à la question de l’appréciation des performances du Président de la République, 45% des sondés considèrent qu’il n’accomplit pas son devoir comme il faut et fait partie de la crise. Alors que 39% estiment qu’il fait de son mieux.
Pour ce qui est de l’appréciation du Chef du gouvernement Mechichi. 52% des sondés croient qu’il n’est pas à la hauteur du poste. Alors que 28% des sondés pensent qu’il fait de son mieux.
Autre élément du sondage: le dialogue national. Dans ce contexte, si le dialogue national a lieu, qui devrait le modérer? 39% des sondés placent en tête le Président de la République Kaïs Saïed. Suivent les grandes organisations nationales avec 32%; et enfin le Parlement avec 25%.
Joussour: Abir Moussi et son point fort!
En revanche, sur la scène politique, quelle est la perception qu’on se fait d’Abir Moussi, présidente du PDL? Pour 53% des sondés, il s’agit d’un outil pour un projet de destruction de la démocratie et de la restauration de la dictature. Alors que 36% des sondés voient en elle un projet de leader national qui pourrait remporter les prochaines élections, diriger le pays et résoudre les problèmes. Et 11% n’ont pas d’opinion.
En outre, Joussour interrogeait sur les points forts d’Abir Moussi? 33% des interviewés pensent que son point fort réside dans son hostilité à Ennahdha et à la coalition Al Karama. Tandis que 24% des sondés mettent l’accent sur la cohérence de ses idées et de ses actions. Alors que 15% des sondés mettent également l’accent sur son honnêteté et son intégrité. Et 13% des sondés pensent qu’elle a un programme pour résoudre les problèmes socio-économiques du pays.
Enfin, dans son dernier volet, le sondage questionne sur la spontanéité des mouvements sociaux dans les régions. A cet égard, 46% des sondés estiment que ce sont des mouvements déclenchés par des parties politiques pour aggraver la situation du pays. Alors que 53% des sondés soulignent la spontanéité de ces mouvements dus à la pauvreté et à la marginalisation.