Les deux partieLe rapport rendu public le 9 novembre 2020 par Amnesty International sur les atteintes aux droits humains et les réformes à engager pour défendre ces droits, a été au centre de l’entretien qu’a eu, lundi, le ministre de la Justice, Mohamed Bousseta avec Emna Guellali, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.
La rencontre a porté également sur les activités et le programme d’Amnesty International. Notamment sur le dispositif pénal et le système pénitentiaire et de rééducation. Lit-on dans un communiqué rendu public par le ministère de la Justice.
Les deux parties ont , également, abordé des question en lien avec la liberté d’expression. Ces question visent des blogueurs et leur impact sur la transition démocratique en Tunisie. Ajoute la même source.
Emna Guellali a appelé, à cette occasion, à la nécessité d’accélérer la révision et l’amendement de certaines lois. Et ce afin de défendre le droit à la liberté d’expression. Et d’opter pour une politique pénale globale garantissant ce droit. Cette politique sera conforme aux engagements de la Tunisie dans ce domaine sur le plan international.
En effet, dans un rapport et une campagne rendus publics lundi 9 novembre 2020, Amnesty International a appelé les autorités à « protéger la liberté d’expression en Tunisie en abandonnant toutes les charges qui pèsent sur des personnes visées par des enquêtes ou des poursuites pour le seul exercice pacifique de leur droit à la liberté d’expression, en ordonnant l’arrêt de toutes les poursuites pénales pour des infractions liées à l’expression ».
« Les autorités tunisiennes doivent cesser immédiatement d’exploiter des lois largement dépassées, excessivement vagues et répressives pour poursuivre en justice des personnes n’ayant fait qu’exercer leur droit à la liberté d’expression en ligne », avait déclaré Amnesty International.
Avec TAP