80% des décès enregistrés en Tunisie chaque année sont dus aux maladies non transmissibles. Il s’agit, essentiellement, des maladies cardiovasculaires, du diabète et des maladies respiratoires. C’est ce qu’a souligné Rafla Tej Dallegi, chargée des maladies non transmissibles au cabinet du ministère de la Santé.
La responsable a signalé qu’il est possible d’éviter entre 15 et 20 mille décès dus aux maladies non transmissibles par an. Notamment parmi la population âgée de moins de 65 ans. Et ce, lors de son intervention dans le cadre d’un atelier de travail, à Tunis. Organisé par le ministère de la Santé, il porte sur l’élaboration d’un plan d’action national multisectoriel de lutte contre les maladies non transmissibles
Elle a, en outre, indiqué que le plan d’action national vise à mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre les maladies non transmissibles. Le ministère a élaboré la stratégie, en partenariat avec les composantes de la société civile depuis 2018.
Ce plan d’action se basera sur :
- La bonne gouvernance;
- La lutte contre les facteurs de risque;
- Le dépistage précoce;
- Et la prise de mesures sectorielles. Notamment en ce qui concerne le tabagisme. Outre la promotion d’une alimentation saine et de l’exercice physique.
Elle a également signalé que les mauvaises habitudes alimentaires, le tabagisme, la sédentarité, le manque de suivi médical et le non dépistage précoce sont parmi les facteurs qui renforcent sa propagation.
Enfin, le plan d’action national sera adopté lors du troisième atelier de travail sur le dépistage précoce. Le troisième atelier est prévu au cours du mois de février prochain.
Avec TAP