La Délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie a lancé, il y a quelques mois le « Prix Lina Ben Mhenni pour la liberté d’expression ».
L’objectif étant clair. Le Prix Lina Ben Mhenni sert à récompenser les meilleurs articles défendant les principes et valeurs de la démocratie. C’est ce qui s’est déroulé en cette édition. Une première en Tunisie qu’un prix soit récompensé en défendant, dix ans après la révolution la liberté d’expression.
Aujourd’hui, après le verdict du jury composé comme suit: le professeur Larbi Chouikha, Assia Atrous, Olfa Belhassine, Sadok Ben Mhenni et un représentant de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.
De ce fait, la Délégation de l’Union européenne en Tunisie a annoncé la liste des lauréats du prix Lina Ben Mhenni, session 2020.
De ce fait, il s’agit dans l’ordre du mérite: Oussama SLIM, la première place, Teber Naïmi à la deuxième place et à la troisième place ex-aequo Yosr JOUINI et Khadija MOALLA.
La liste des lauréats
Oussama SLIM a remporté le premier prix pour son article :
« سورة الكورونا »
Tebr NAÏMI est deuxième pour son article :
« مهاجرون غير نظاميّين زمن الكورونا. دروب الآلام لا تنتـهي في تـــونس !! »
Et Yosr JOUINI, 3 ème place ex-aequo avec Khadija Moalla :
In Tunisia, women stand on the frontlines » of targeted hate speech online »
Et Khadija MOALLA pour son article :
« Sur les traces de Lina Ben Mhenni la ‘faiseuse de vie’ !« .
Par ailleurs, il est à noter qu’à partir de la semaine prochaine, les articles seront publiés sur le site de la Délégation de l’UE en Tunisie.
En outre, il est à rappeler également que le Prix Lina Ben Mhenni pour la liberté d’expression a été créé en 2020. Il s’agit d’une initiative lancée par l’Union européenne. Et ce dans le but de renforcer les valeurs communes entre la Tunisie et l’UE. Mais aussi pour rendre hommage au combat que Lina Ben Mhenni a mené tout le long de son existence, en défendant les voix libres.
Rappelons que Lina Ben Mhenni fut parmi les rares blogueuses sur terrain à Regueb pendant la révolution, pour filmer l’insurrection à Sidi Bouzid. D’ailleurs, elle a été la première à filmer les premiers martyrs, à avoir brisé le mur de silence. Mais bien avant cela, elle fut connue par son blog A Tunisian Girl, en septembre 2007. Et ce n’est qu’à partir de là que son militantisme pour celui qui défend les voix libres a commencé.