Après l’appel du Parti Destourien Libre (PDL) au retrait de confiance à Rached Ghannouchi, c’est au tour de Samira Chaouachi, la vice-présidente de subir le même sort. Ainsi, le PDL annonce, via un communiqué rendu public jeudi 14 janvier, avoir débuté les signatures. Et ce, en vue d’une motion de censure contre Samira Chaouachi.
En effet, le PDL considère que Samira Chaouachi est « devenue un outil de Rached Ghannouchi contre les députés ». Le parti appelle donc à sa destitution, en raison de ses agissements non professionnels.
De son côté, Oussema Khelifi, président du bloc parlementaire de Qalb Tounes, dénonce via un communiqué les agissements de Abir Moussi, présidente du PDL et répond à ses accusations.
De ce fait, Oussema Khelifi dénonce le comportement de Abir Moussi et « sa tentative d’entraver les réunions des chefs de Qalb Tounes ». En outre, il fait savoir que son bloc parlementaire condamne une fois encore les « recours répétés » de Abir Moussi. Même si les violences verbale et physique vont à l’encontre de l’éthique parlementaire. Tout en apportant son soutien à Samira Chaouachi.
Car, rappelons que le bloc parlementaire du PDL avait déjà lancé, il y a quelques jours de cela, une nouvelle pétition. Elle appelle au retrait de la confiance au président du Parlement, Rached Ghannouchi.
D’ailleurs, lors de la réunion du bureau de l’ARP, dans la journée du lundi 11 janvier, Abir Moussi tirait la sonnette d’alarme. A la suite de ce que la présidente du PDL qualifiait de « coup d’Etat parlementaire » que le président du Parlement Rached Ghannouchi avait l’intention d’instaurer.
Sachant que tout avait commencé quand le président du Parlement a voulu prendre des mesures exceptionnelles au bureau de l’ARP. Et ce, sans passer par la plénière; en voulant se passer, en l’occurrence, du vote des députés.