Le Chef du gouvernement Hichem Mechichi a annoncé un remaniement ministériel, aujourd’hui 16 janvier, lors d’une conférence de presse.
Onze nouveaux ministres nommés par Hichem Mechichi comme suit :
- Ministre de la Justice : Youssef Zouaghi
- Ministre de l’Intérieur : Walid Dahbi
- Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières : Abdellatif Missaoui
- Ministre de l’industrie et des PME : Ridha Ben Mosbah
- Ministre de l’Energie et des mines : Sofien Ben Tounes
- Ministre des Affaires locales et de l’environnement : Chiheb Ben Ahmed
- Ministre de la formation professionnelle et de l’Emploi et de l’économie sociale et solidaire : Youssef Fennira
- Ministre de la Jeunesse et du sport : Zakaria belkhouja
- Ministre de l’Agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques : Oussama Khiriji
- Ministre de la Culture et de la valorisation du patrimoine : Youssef Ben Brahim
- Ministre de la Santé : Hédi Khairi
Apporter davantage d’efficience
Le Chef du gouvernement a décidé, également, de supprimer le poste de secrétaire d’Etat des finances et le ministère chargé de la relation avec les instances constitutionnelles et la société civile. « Les fonctions relevant de ce ministère seront rattachées à la Présidence du gouvernement ». A-t-il précisé.
Mechichi a mis en avant les défis auxquels le gouvernement fera face au cours de la prochaine étape ; le lancement des réformes économiques et l’orientation vers la consécration de la justice sociale et le développement solidaire entre les régions.
Ce remaniement, a-t-il expliqué, a pour but d’apporter davantage d’efficience et d’harmonie au niveau de l’action gouvernementale, tout en maintenant la même logique, à savoir une équipe indépendante soutenue par une « ceinture politique et parlementaire majoritaire ». Une équipe qui interagit positivement avec toutes les composantes de la classe politique et les organisations nationales et qui travaille en harmonie avec les institutions constitutionnelles.
« Ce remaniement intervient suite à une évaluation du rendement gouvernemental et du niveau de coordination entre ses structures », a souligné Mechichi.
« Il procède d’une volonté de travailler et d’accomplir des réalisations pour le pays, dans le respect de la Constitution, un des acquis de la révolution de la liberté et de la dignité dont nous venons de célébrer l’anniversaire ». Et d’ajouter, « il est temps aujourd’hui que cette révolution nous garantisse le développement et la stabilité ».
La stabilité ne signifie pas l’absence de désaccords. Elle implique la bonne gestion de la différence entre les différentes institutions. Et ce dans le respect de l’Etat et de ses lois.
Avec TAP