Le bloc démocratique qui regroupe les députés du Courant démocrate, du mouvement Echaâb et des élus indépendants (38 députés), avait annoncé, vendredi soir, la levée du « sit-in de la volonté ». Et ce suite à la déclaration publiée par le président du parlement, condamnant les violences physiques commises, le 7 décembre dernier par des députés de la coalition Al Karama contre ses élus.
De fait, le bureau politique du parti Courant démocrate a annoncé son boycott du bloc parlementaire Al Karama. Et dont « les élus ont exercé une violence physique et verbale dans l’hémicycle. Et ce en dehors du parlement et sur les réseaux sociaux qui ont accusé les députés de mécréance ».
En outre, le bureau politique du Courant démocrate a fait part de sa détermination à travailler en coordination avec toutes les forces civiles. Et ce, en vue d’endiguer ces violences.
Dans le même communiqué, le parti a dénoncé le retard qu’a pris le président du parlement Rached Ghannouchi. Notamment pour condamner les actes de violence. Et ce, en tenant responsable ce dernier de la détérioration de l’état de santé des députés en grève de la faim.
Pour sa part, le mouvement Echaâb a réitéré son attachement au caractère civil de l’Etat et son rejet de la violence sous toutes ses formes.
Par ailleurs, dans un communiqué, le parti a également affirmé qu’il œuvrera à protéger l’institution législative. Notamment des tentatives de médiocrisation et de mauvaise gestion.
De ce fait, « Le peuple tunisien a renoué avec une victoire réalisée par le bloc démocratique. Notamment après une bataille menée, au nom des Tunisiens. Et ce, pour défendre le caractère civil de l’Etat. Ainsi que de combattre la violence sous toutes ses formes », lit-on dans le communiqué.
Par ailleurs, les deux partis ont exprimé leur reconnaissance aux organisations nationales, partis politiques et groupes parlementaires qui ont soutenu le « sit-in de la volonté » entamé, au parlement. Et ce, depuis le 8 décembre dernier.
Avec TAP