Le navire « Karim Allah » transportant 895 têtes de bovins soupçonnés d’être touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO) (maladie de la langue bleue) n’entretient aucune relation commerciale avec la Tunisie, a déclaré Youssef Ben Romdhane, DG du transport maritime et des ports.
Selon les premières données, ce navire, dont l’immatriculation est actuellement inconnue, est parti d’Espagne à destination de la Turquie. Il aurait une cargaison de 850 têtes de bovins touchés par la maladie de la langue bleue. Néanmoins, le responsable a précisé qu’aucun document attestant de la véracité de ces informations, n’est disponible pour le moment.
En outre, il a affirmé que les premières données indiquent qu’il a changé de cap. Le bateau a opéré ce changement en arrivant aux frontières nord de la Tunisie au niveau du détroit de Sicile. Ben Romdhane a expliqué que le bateau devait initialement continuer son chemin vers l’est à destination de la Turquie. « Mais, il a pris le cap vers le sud à destination de la Libye » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « En arrivant au large de Sousse et de Mahdia, l’équipage du navire a demandé d’accoster dans le port de Bizerte. L’équipage a voulu s’approvisionner en fourrage pour les bovins qu’il transporte ».
Il a encore fait savoir que la direction générale a informé les autorités maritimes tunisiennes et l’armée de mer de l’interdiction de l’entrée du navire dans les ports tunisiens y compris le port de Bizerte.
Ainsi, le navire se trouve actuellement dans les eaux territoriales tunisiennes à 30 milles à l’est d’Ennfidha.
Le responsable a affirmé que les autorités informeront l’opinion publique de la sortie de ce navire des eaux territoriales nationales.
Dans un communiqué publié, samedi, sur Facebook, l’Office de la Marine marchande et des Ports (OMMP) a annoncé que les autorités portuaires tunisiennes refusent tout débarquement du navire « Karim Allah » dans le port de Bizerte ainsi que dans les autres ports commerciaux tunisiens.
L’OMMP a informé les autorités compétentes de la nécessité d’obliger le navire à quitter immédiatement les eaux territoriales tunisiennes. Par ailleurs, il a expliqué que ce dernier n’entretient aucun rapport commercial avec la Tunisie.
Avec TAP