La destruction des produits périmés et impropres à la consommation est soumise à une procédure juridique bien déterminée. A affirmé le directeur général adjoint à l’Office du Commerce Tunisien (OCT), Noureddine Sallemi. Il souligne que cette entité ne représente qu’un appareil d’exécution d’un ensemble de décisions et mesures.
Il a précisé, lundi, dans une déclaration, à l’agence TAP, qu’une bonne quantité de riz, du café et du lait impropres à la consommation stockés dans les entrepôts de l’Office dans la zone industrielle de Radès et dont la valeur dépasse les 10 mille dinars sera détruite, après la prise des échantillons par un expert juridique pour vérifier les quantités de ces denrées alimentaires propres à la consommation et trier les quantités impropres qui vont être détruites.
La société d’assurance œuvre à déterminer le montant des pertes. L’objectif étant de les récupérer après la mise en œuvre des procédures juridiques. Il précise qu’il s’agit une démarche normale adoptée dans différents pays du monde.
D’après lui, le taux de destruction des produits impropres à la consommation ne dépasse pas 2 pour mille pour le café et le riz. Alors que la moyenne mondiale se situe entre 5 et 7 pour mille. Ce qui prouve que la Tunisie est loin des moyennes mondiales.
La commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services y afférents relevant de l’ARP a dévoilé lors d’une visite sur terrain effectuée, jeudi dernier, aux entrepôts de l’OCT, une bonne quantité de produits importés périmés et impropres à la consommation, dont le volume selon la commission, dépasse la barre de 120 tonnes de café, 6500 tonnes de riz thaïlandais et 22 mille litres du lait. En plus, il y a trois semaines une bonne quantité de pommes de terre impropres à la consommation importée de l’Egypte a été détruite.
Avec TAP